La 17e édition des Jeux du Pacifique se déroule à Honiara, aux Salomon, du 19 novembre au 2 décembre. La Calédonie est engagée dans 19 des 24 disciplines présentes cette année. Aujourd’hui, focus sur le tennis de table, où les Cagous sont habitués aux médailles, lesquelles toutefois se raréfient depuis une dizaine d’années.Il fut un temps, qui commence à devenir lointain, où la Calédonie dominait le tennis de table aux Jeux du Pacifique : lors de quatre éditions consécutives (1987 à Nouméa, 1991 à Port Moresby, 1995 à Tahiti, 1999 à Guam), les pongistes du Caillou ont réussi la performance de gagner toutes les médailles d’or en jeu (simples messieurs et dames, double messieurs, dames et mixtes, tournois par équipes messieurs et dames). Sauf immense et heureuse surprise, cela ne se reproduira pas dans un mois aux Salomon. Car, depuis cette période faste pour le tennis de table calédonien, le niveau général a progressé, notamment du côté de la Papouasie, des Fidji et du Vanuatu, ajoutant de nouveaux concurrents en plus des Tahitiens, historiquement bons.« Aller chercher la médaille d’or »Pour autant, la délégation calédonienne n’ira pas à Honiara pour s’amuser, mais bien dans l’idée de briller. « Aux Jeux du Pacifique, le but est toujours d’aller chercher la médaille d’or.
C’est l’objectif. Après, arrivera ce qui arrivera », engage le président de la Ligue, Patrick Gillmann. Pour le tournoi par équipes, « Tahiti parait au-dessus, ça va être difficile » chez les garçons et encore « un peu plus difficile chez les filles, mais rien n’est impossible ». Quant aux tableaux de simples et de doubles, là encore des podiums sont espérés, voire un ou plusieurs titres. Les membres de la sélection ne manquent pas de rythme : histoire de s’habituer à différents types de jeu, ils ont participé aux championnats d’Océanie début septembre à Townsville (Australie), puis à ceux de Nouvelle-Zélande il y a un mois à Invercargill. « On a mis tous les atouts de notre côté pour être au top » quand commenceront les Jeux. « Préparation, stages, entraînements hebdomadaires, compétitions : la Ligue a fait ce qu’il fallait faire », résume Patrick Gillmann, notant simplement une difficulté géographique pour Fabianna Faehau, qui est à Koumac : elle est redescendue régulièrement à Nouméa, mais n’y est pas aussi souvent que les autres joueuses. Néanmoins, dans le Nord, elle a pu s’entraîner avec le coach de la sélection féminine, Frédéric Faure.Anthony Fillet
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